Conséquences de l’alcoolisation à moyen et long termes.
De plus, les effets toxiques de l’alcool sont aujourd’hui bien connus. Par ailleurs, le foie, le cerveau et le système nerveux, le cœur et les muscles peuvent être atteints. Mais aussi l’appareil digestif n’est pas épargné. Tout comme les muqueuses, l’estomac et l’intestin sont irrités avec des sensations de brûlures fréquentes.
Cette substance psychoactive agit au niveau du cerveau au même titre que le cannabis ou d’autres drogues. Ralenti, perturbé, le cerveau est débordé. Des troubles des réflexes, de la vision et de l’équilibre, des pertes de mémoire… sont fréquents. Pouvant entraîner une dépendance s’il est consommé régulièrement, l’alcool s’apparente à une drogue.
Les conséquences de l’alcool sur la santé à long terme
Une consommation régulière (dite mondaine) et excessive d’alcool (plus de 3 verres standards par jour en moyenne pour les hommes, plus de 2 verres standards par jour en moyenne pour les femmes) augmente le risque de développer de nombreuses maladies : certains cancers, des maladies cardiovasculaires et digestives, des maladies du système nerveux et des troubles psychiques irréversibles.
L’alcoolodépendance est souvent appelée « alcoolisme » dans le langage courant. La dépendance à l’alcool n’est pas définie par une fréquence de consommation ou par une quantité bue. Le symptôme clé de l’alcoolisme est la perte de maîtrise de sa consommation d’alcool : à ce stade, boire de l’alcool est devenu un besoin.
L’alcool est une substance anesthésiante qui agit donc comme narcotique sur les cellules du cerveau, ce qui a pour effet un ralentissement de la communication entre les neurones. De plus, les cellules du cerveau vont aussi fonctionner différemment. A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c’est ce qu’on appelle la « perte de tissu cérébral ». Elle s’observe clairement à partir d’une consommation journalière de 6 verres d’alcool et est due à la toxicité de l’alcool qui vient détruire les cellules cérébrales. De ce fait, le volume du cerveau rétrécit quand on consomme de l’alcool avec excès pendant des années. Le volume du cerveau peut ainsi diminuer de 10 à 15 % chez les très gros buveurs après 10 à 15 ans.