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L’origine de la Sophrologie :

 

Tout d’abord en 1960, le Dr Alfonso Caycedo, médecin neurologue et psychiatre fonde le premier département de sophrologie clinique à l’hôpital Sainte Isabelle de Madrid. La création du néologisme

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de « sophrologie » est étymologiquement issue du grec ancien et signifie : « la science qui étudie la conscience en harmonie avec le corps ».

Puis, il fait ses études secondaires en Colombie et ses études universitaires à la faculté de Médecine de Madrid. Où, il obtient le titre de Docteur en médecine et en chirurgie. Il choisit de se spécialiser en neurologie et psychiatrie. Et réalise sa formation dans le service de neuropsychiatrie du célèbre Psychiatre López Ibor, Professeur de psychiatrie à la faculté de médecine de Madrid.

Ensuite, il utilise les techniques thérapeutiques de l’époque : l’hypnose, mais aussi les médications psychotropes, les électrochocs, les comas insuliniques provoqués. Cependant pour être au plus proche de ses patients, dans la compréhension de la conscience humaine, il séjourne comme stagiaire en Suisse chez le Dr Ludwig Binswanger (psychiatre et célèbre phénoménologue).

En conséquence, ce séjour lui permet d’envisager une autre approche du malade psychiatrique. Et de découvrir la phénoménologie : être en rapport avec soi sans jugement sans analyse, juste en revenant aux sensations.

Ensuite de 1965 à 1968, il voyage en Inde, au Tibet, au Japon. Afin d’y étudier et s’initier aux différentes pratiques orientales afin d’enrichir encore l’étude des modifications des états de conscience. Il aboutira à une géniale synthèse dont les origines sont :

  • La psychiatrie et la neurologie contemporaine.

  • Les pratiques orientales millénaires : hatha yoga – le Zen japonais etc.

  • Les techniques occidentales plus récentes : la relaxation (training autogène de Schultz, Jacobson) les techniques de l’hypnose. La psychologie occidentale et la philosophie phénoménologique (Hegel, Husserl).

Ainsi de 1960 à 1968, il élabore les relaxations dynamiques du 1er, 2ème, 3ème degré, il teste ses exercices, sa méthode, et en commence la diffusion.

En conclusion, son retour d’Orient marque la fin de la période de fondation de la Sophrologie. Et il diffuse sa méthode à travers le monde mais réservée uniquement au domaine médical et clinique. C’est à partir de 1977 qu’il donne accès à la sophrologie pour tous dans une dimension sociétale. Ensuite concrétisée par la naissance du 4ème degré de la Sophrologie reliée aux « valeurs de l’existence ».

D’autre part, en janvier 2000, la Fédération des Écoles Professionnelles en Sophrologie (FEPS) voit le jour. Puis 12 instituts de formation professionnelle indépendants en sophrologie forment actuellement des sophrologues dont je suis issu. Cette formation en école privée est actuellement reconnue au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

Et l’hypnose ?

L’hypnose fut largement utilisée depuis des temps immémoriaux. Utilisée par des chamanes, des guérisseurs, des rebouteux, d’ici et d’ailleurs mais aussi par des rituels où le sacré et symbole ont une résonance toute particulière en nous. On retrouve chez les Summériens (-4000) des tablettes de méthodes hypnotiques. Puis, chez les Égyptiens (-3000) avec des papyrus relatant des méthodes pour induire des analgésies.

Puis, plus proche de nous, son histoire remonterait au XVIII siècle avec le magnétisme animal avec le médecin allemand Mesmer puis l’hypnose s’installa en France en 1886 avec Charcot (Neurologue). Dont Freud fut son élève. Quelques décennies plus tard l’hypnose moderne arriva grâce à Milton Erickson (psychiatre Américain).