Sophrologie et Hypnose – Addictions
Pour commencer, l’addiction signifie être l’esclave d’un maître. Les Addictions impliquent nécessairement une référence à la dimension corporelle, le corps étant engagé comme substitut, comme gage d’une dette impayée. Les conduites d’addictions sont ainsi les relations contraignantes qui se nouent, à un moment donné, entre un individu et un « objet ».
Comment arrêter une addiction ?
Tous les cas de figures existent, certaines personnes auront réussi à arrêter sans l’aide de professionnels. Mais faire appel à une aide extérieure n’est pas un aveu de faiblesse, bien au contraire. La sophrologie et l’hypnose fonctionnent en soutien à des personnes ayant commencé ou pas leurs sevrages. Elles ne proposent pas de traitement médical mais interviennent généralement en accompagnant l’abstinent dans un cadre délimité par lui-même et parfois par des professionnels de la santé, des structures de soins, des associations.
De plus, si La Sophrologie et l’hypnose interviennent parfois en accompagnement d’un suivi médical et psychologique,elles accompagnent le sevrage dans le cadre de conduites d’addictions telles que :
Les toxicomanies
L’alcoolisme
La boulimie
L’anorexie
Le tabagisme
Les dépendances médicamenteuses
Les achats compulsifs
Le travail
Aux jeux vidéos
Au sport
La sophrologie tout comme l’hypnose permettent de franchir les étapes de doutes, d’obstacles, de difficultés, avec plus de sérénité, de force et d’installer peut-être une abstinence plus profonde, plus durable, plus solide, afin de pallier les éventuelles rechutes et d’éviter les déplacements du manque par les autres substituts tel que le tabac, les aliments… La sophrologie permet d’ouvrir une nouvelle dimension sur la connaissance de soi, et de l’estime de soi (par le principe de pensées positives) et de rétablir la connaissance du schéma corporel (à la redécouverte des sensations).
En fait, pour une personne dépendante, la première étape passe par l’acceptation de sa dépendance or une démarche primordiale pour accéder au chemin de la guérison mais qui nécessite souvent beaucoup de temps. C’est à travers toute cette période interrogative où la personne dépendante va souvent tester seule l’arrêt de sa consommation. C’est souvent à ce moment-là, à travers ses difficultés qu’elle va mesurer l’ampleur du projet car il ne s’agit pas simplement d’arrêter une consommation addictive mais de changer plus largement son cadre de vie, sa relation à soi, à sa famille, aux autres. Cette décision de l’arrêt et de demande d’aide appartient au moment que la personne aura choisi pour atteindre le déclic. De part sa dimension existentielle, la sophrologie et l’hypnose peuvent être des déclencheurs et la méthode DECEMOⓇ (prolongement de l’EMDRⓇ) tout comme l’hypnose peuvent intervenir dans le cadre de traumatismes qui seraient en lien avec les dépendances.
En conclusion, la Sophrologie et l’hypnose ne proposent pas de traitement médical et intervient généralement en accompagnant l’abstinent dans un cadre délimité par des professionnels de la santé et structures de soins.
¹Encylclopedie Larousse