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addiction- hypnose Vendee-luçon-larochesuryon-boulimie-alcoolisme-anorexie-sucre-gras-regime-antoine-auge-niellyAddiction : le système de récompense.

 

Mon expertise est construite par différentes formations en institut de sophrologie, hypnose, école privée, université et surtout de par le milieu associatif dont je voue une éternelle reconnaissance à Jean-Philippe Anris (Responsable du Siège de l’Association Croix Bleue Française).

En revanche, je ne suis pas magicien. S’il est tout à fait possible de vous faire arrêter le tabac en 2/3 séances d’hypnoses, d’autres addictions comme le sucre, l’alcool, au sexe, aux jeux d’argent sont souvent plus longues à déprogrammer. Certains produits addictifs ont un effet renforçant sur le système de récompense.

Et donc ?

Ces différentes expériences me permettent de vous accueillir avec le degré d’attente que vous espérez, une vraie écoute bienveillante, empathique, sécurisée, en ne jugeant pas vos attitudes ni vos comportements, en accordant foi en votre parole. Je suis là pour vous accompagner dans votre démarche et grâce à la sophrologie et l’hypnose, vous aider à renforcer votre confiance, votre dignité, votre autonomie, l’estime de vous-même.

D’autre part, je dispose les outils comme la sophrologie et l’hypnose peuvent désensibiliser certains événements traumatiques en lien ou pas avec l’addiction. La sophrologie, l’hypnose sont souvent utilisées en complément à des psychothérapies. Ce couple est efficient dans la résolution d’une addiction. Pour conclure ce paragraphe, sachez que la sophrologie et l’hypnose peuvent être le point de départ ouvrant d’autres portes ou la solution complète au problème.

Comprendre la physiologie de l’addiction :

Pour commencer, fermez les yeux et imaginez le plus beau des gâteaux. Où vous trouvez-vous ? Chez vous ? A la boulangerie ? Quel est ce gâteau ? Sa couleur ? Son parfum ? Son odeur ? Sort-il du four ? Sa composition ? Au chocolat ? Aux fruits ? Affinez tous les détails autour de vous puis imaginez vous en manger une part aujourd’hui. Sa consistance, son moelleux, son parfum vous incite à en reprendre deux parts puis à vous décider d’arrêter.

Vous décider d’arrêter car vous n’avez plus faim. Cet exemple est tout a fait transposable à d’autres addictions comme l’alcool, le cannabis, l’héroïne. Mais que se passe t-il quand arrêter n’est plus possible ?

Tout d’abord, le cerveau se compose de 100 milliards de neurones. Pour se parler, les neurones utilisent des messages électriques ou chimiques. Des neurotransmetteurs qui se fixent sur des récepteurs. Plus précisément, dans le cerveau, il existe un système qui favorise les actions nécessaires à notre survie.

C’est à dire ?

Il s’agit de boire, manger et se reproduire. La réalisation de ces actions apporte des sensations plaisantes d’où son nom : SYSTÈME DE RÉCOMPENSE. C’est un circuit en boucle qui part du cortex préfrontal pour cheminer dans la région hypothalamus/thalamus puis revient au cortex. A travers ce circuit neuronal 2 voies sont possibles : activatrices et inhibitrices qui favorisent ou pas le potentiel d’action à la dopamine.

Au départ elle fonctionne sur plusieurs stimulus. Vous regardez l’image d’un gâteau dans un magazine. Le stimulus est analysé et la mémoire interrogée : « y a t’il du gâteau dans le frigo ? ». Si on accorde peu de valeur au stimulus par exemple :  » oui il y a un magnifique gâteau mais je n’ai pas faim » la voie inhibitrice est activée et aucune action est entreprise.

Si par contre la valeur du stimulus est élevée, la voie dopaminergique est activée : »ça me donne super faim ! ». L’action commence et je me dirige vers la cuisine et plus j’approche du frigo plus l’excitation monte. Dès lors, le système de récompense enclenche la libération de dopamine qui atteint son maximum quand on ouvre la porte du frigo.

La dernière étape est la récompense, à proprement dit : »je mange mon gâteau » et le scénario est réalisé avec une connotation très positive. Si l’on pense au gâteau et au frigo on pense tout de suite à MANGER : c’est l’effet RENFORÇANT. En conséquence, il est dû à la dopamine qui prédit les récompenses et renforce les actions conduisant à leurs obtentions.

Et les autres drogues ?

Enfin, la prise de drogues comme le cannabis, l’alcool, la nicotine, l’héroïne etc. provoque la libération de dopamine bien plus forte que celle d’une récompense naturelle. L’effet renforçant des drogues est toujours plus puissant. Le circuit de la récompense peut devenir hypra actif et nous pousser à chercher encore plus le produit.

Cette hyperactivité retentit sur la consommation qui devient alors compulsive. C’est-à-dire qu’on va avoir le plus grand mal à arrêter car plus on consomme le produit et moins on obtient de récompense. C’est l’accoutumance qui est un mode de défense du cerveau.

Ainsi, le désir peut être puissamment ancré et l’absence de produit entraine un mal-être appelé le manque qui sera levé si on consomme. C’est pourquoi la recherche du produit devient alors envahissante. Le produit peut kidnapper le système de récompense.

La recherche et la consommation du produit monopolisera le cerveau qui n’arrivera plus à assumer ses autres tâches. Il sera emprisonné et perdra sa liberté : c’est l’ADDICTION.

Et vous ? Où en êtes-vous ?